COMMUNIQUE DE PRESSE

logo-sea-rouge-blanc-noir-legenteL’asbl S.E.A. milite depuis de nombreuses années en faveur d’une science non violente basée sur des méthodes modernes fiables ne recourant pas aux tests sur animaux.
Suite aux nombreuses campagnes de lettres-pétitions que nous avons organisées et qui ont été largement relayées par les citoyens, nous avons été conviés par le Ministre du Bien-être animal, Carlo DI ANTONIO, à participer à un groupe de réflexion sur les méthodes alternatives. Ces réunions ont donné lieu au colloque WALCOPA (Wallonia Consensus Platform for Alternatives) qui se déroulera ce mardi 22 novembre 2016 à l’Université de Namur.

Dans le cadre de ce colloque, le Docteur A. Ménache, vétérinaire de formation et directeur exécutif d’Antidote Europe sera le représentant de S.E.A. Celui-ci y abordera le problème de l’expérimentation animale et parlera des alternatives existantes ou en voie de développement.
En effet, autrefois généralement acceptée comme la seule méthode qui convenait pour faire avancer la science et plus spécifiquement la recherche de traitements médicaux pour l’humain, l’expérimentation animale apparaît aujourd’hui comme approximative inefficace voire même dangereuse pour l’être humain.
Comme le dit le Docteur André Ménache : Le débat concernant l’expérimentation animale a, la plupart du temps, engagé l’argument moral et philosophique, ce qui est tout à fait compréhensible. Mais, aujourd’hui, compte tenu des dernières connaissances scientifiques ainsi que d’une meilleure compréhension de la biologie évolutionnaire, il est temps de profiter davantage de l’argument scientifique, qui est souvent plus tranchant que l’argument moral et philosophique.
En effet, actuellement, de nombreux scientifiques remettent en cause la validité de l’expérimentation sur animaux et mettent en avant les risques de ce type d’expérimentation.

http://www.walcopa.be/
http://www.walcopa.be/colloque/programme

Annexe : Texte de l’intervention du Docteur Ménache, Conseiller scientifique de S.E.A.
Contact : Docteur André Ménache : 0033 06 23 42 62 95
andre.menache@gmail.com

Solange T’Kint : 0497 62 00 89


Les priorités éthiques de la protection animale

André MENACHE et Solange T’KINT

andre.menache@gmail.com

Suppression des Expériences sur l’Animal asbl

rue des Cotillages 90

4000 LIEGE

« Dans le monde controversé de la recherche animale, une question refait surface encore et toujours : Dans quelle mesure les expériences sur animaux sont-elles des méthodes préparatoires utiles, préalablement aux essais de traitements médicamenteux sur l’homme ? La question est cruciale, parce que l’opinion publique soutient la recherche sur animaux seulement si elle contribue au développement de médicaments plus efficaces. Par conséquent, les scientifiques qui défendent les expériences sur animaux insistent sur le fait qu’elles sont indispensables pour la mise en place d’essais cliniques sans danger, alors que les militants pour les droits des animaux maintiennent avec véhémence qu’elles sont inutiles » (Giles J cité en Nature 2006;444:981).

Prenons un exemple concret. Parmi les 97.803 expériences menées en 2014 sur animaux en région bruxelloise, 28% étaient qualifiées de légères, 27% de modérées et 29% de sévères. Selon la Directive 2010/63/UE relative à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques, une procédure sévère peut correspondre aux « essais de toxicité dont le point limite est la mort ou susceptibles d’entraîner la mort et de causer des états pathologiques graves » ; une procédure sévère peut également correspondre aux « essais de dispositifs dont la défaillance peut causer une douleur, une angoisse ou une souffrance intense chez l’animal » ou à des « chocs électriques auxquels l’animal ne peut échapper (par exemple, pour provoquer une impuissance acquise) » ainsi qu’au « test de la nage forcée ou de l’exercice forcé dont le point limite est l’épuisement ».

Il existe une incohérence entre le titre de la Directive (la protection des animaux) et le taux de souffrance animale liée aux expériences. Cette situation s’avère inacceptable si on prend en compte plusieurs sondages réalisés auprès du grand public (au niveau de l’UE ainsi qu’au niveau de la Wallonie) révélant un sentiment de malaise à l’égard de l’expérimentation animale. Une des priorités éthiques de la protection animale est de solliciter un examen approfondi sur l’utilisation des animaux au nom de la science.

Une telle tentative s’est déjà présentée sous forme de l’Initiative Citoyenne Européenne (ICE) auprès de la Commission européenne et du Parlement européen. Le fait que la Commission européenne ait rejeté toutes les propositions d’un manifeste soutenu par plus d’un million de citoyens apparaît comme une très mauvaise nouvelle pour la protection animale. En revanche, le gouvernement wallon pourrait faire preuve de transparence sur cette question en lançant une Commission d’enquête parlementaire afin de permettre un débat sérieux et donc digne de trouver une solution à cette souffrance animale.

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