Bernard Clerfayt, vient d’attribuer un subside à la VUB

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On constate une augmentation de la proportion des expérimentations dites d’une « sévère gravité », c.a.d. provoquant de grandes souffrances, puisqu’on est passé de 20,79 % , en 2018, à 23,45 %, en 2019. Si le qualificatif de « gravité sévère » est très abstrait, la lecture des « Résumés non techniques des projets autorisés (par les commissions d’éthique) en 2019 » montre les souffrances, que l’on pourrait qualifier de tortures, endurées par les animaux repris dans cette catégorie.
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Par exemple, à partir du dernier trimestre de 2019 et durant 4 ans, des expérimentateurs bruxellois vont mener des recherches sur la douleur chronique. Celles-ci s’effectueront sur 240 rats et 400 souris qui subiront des lésions des voies nerveuses, des stimuli mécaniques et/ou thermiques sur leurs pattes (entendez écrasement et/ou brûlures).
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Les chercheurs qualifient cette recherche comme entraînant des douleurs sévères, c.a.d. de grandes souffrances. 1 Le subside de 60.000 euros qui vient d’être attribué à la VUB par le gouvernement bruxellois, à l’initiative du ministre Bernard Clerfayt, part d’une bonne intention et nous les en remercions comme nous remercions le ministre. S.E.A. Veut cependant rappeler que les laboratoires universitaires sont largement subsidiés par le contribuable et que l’argent dont ils disposent pourrait être utilisé pour des alternatives sans animaux.
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Le FNRS (Fonds de la Recherche Scientifique) qui finance des programmes de recherche poursuivis au sein des laboratoires et services situés principalement dans les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles. (source : FNRS) a reçu en 2018 198.223.937 € (financement par le contribuable, dons, legs) et un supplément de 8 millions d’euros accordé par la Fédération Wallonie-Bruxelles. En 2019, la Fédération Wallonie-Bruxelles leur avait encore accordé 6 millions d’euros supplémentaires.
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L’analyse du financement des chercheurs par le FNRS montre que ce sont essentiellement des expérimentateurs sur animaux qui sont financés et donc que des souris, des rats, des poissons, des moutons, des truies et d’autres animaux qui en sont les victimes. S.E.A. Veut montrer par là que cet argent à disposition de la recherche devrait servir à soutenir une recherche moderne sans souffrance animale. Ce qui ne semble pas être le cas.
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