Aujourd’hui, c’est la journée mondiale des animaux de laboratoire.

Article DierAnimal 24 avril 2018 16h00.

DierAnimal est fermement opposé à toute expérimentation sur les animaux. Les animaux ne sont pas des objets. Ce sont des êtres sensibles et sentients. Il n’y a aucune justification pour leur infliger pareille horreur.

Il ne s’agit pas de science, mais de violence. Comme le disait Tom Regan: « Nous ne devons jamais faire du mal à un individu sous le couvert que nous pourrions ou que nous allons en tirer un profit global. C’est une violation des droits des individus. C’est pourquoi le mal fait aux animaux au nom de la recherche scientifique est un tort. Les bienfaits qui en découlent sont assez réels, mais certains profits sont mal acquis, et tout profit obtenu en violation du droit est mal acquis. » Quelque chose acquit par la violation (dans ce cas, les animaux ne donnent pas leur consentement) est une violation. Récemment encore, Volkswagen utilisait des singes pour tester les effets des fumées de diesel issues des tuyaux d’échappement de voitures VW Beetle.

En Belgique, à l’heure actuelle des primates sont détenus à l’université de Louvain (…). Mais on teste aussi, sur des chats, des chiens (principalement des Beagles), des lapins, des souris, des oiseaux…Que subissent-ils au quotidien ? Brûlures, empoisonnements, noyade, chocs électriques, cancers et autres maladies provoquées par injections volontaires, paralysies, démence, folie, privation de nourriture…

Oui, nous sommes pour la recherche, mais pour une recherche sans cruauté.
DierAnimal appuie la S.E.A. ( Suppression des Animaux dans les Laboratoires) On utilise les animaux comme des outils pour la recherche militaire ou biomédicale, pour tester des produits d’entretien, pour la dissection en salle de classe, comme sujet de dissertation de doctorat. Bien que le domaine de la recherche soit particulièrement légiféré, aucun contrôle ne permet réellement de vérifier, si toutes les lois, règles, recommandations sont appliquées.  Puis, à quoi servent toutes ces recommandations, si l’expérimentateur a le droit de torturer un animal. (presque comme bon lui semble), souvent jusqu’à la mort ?

Nous nous souvenons, du scandale du laboratoire de la VUB (2016) révélé par une activiste, filmé en caméra caché, où des étudiants ont torturé des animaux.
Vous rappelez-vous ? Nous n’oublions pas et constatons, que les seules mesures prises ont été un contrôle unique et une fermeture temporaire du laboratoire pendant 3 mois. DierAnimal exige que dans chaque laboratoire soient installées des caméras de surveillance, qui renvoient les images en direct aux organisations de protection animale. A l’heure actuelle, les mêmes expérimentateurs font partie du Comité d’Ethique et du Bien-être Animal.

En 2016, 197 779 animaux ont été mis à mort au terme d’expériences classées comme étant d’un niveau de gravité légère, modérée ou sévère (entraînant de grandes souffrances pour les animaux) et ceci rien qu’en Wallonie. Parmi eux, 4 chats et 29 chiens.  En Région bruxelloise, le nombre d’animaux torturés, s’élevait à 92.292, dont 2 chiens. En Flandre, 245 758 animaux ont été torturés. Parmi ces pauvres animaux, 1489 chiens et 119 chats.

Le nombre total de chiens utilisés en Belgique pour l’année 2016, s’élève à 1527.
Le nombre total de chats utilisés en Belgique pour l’année 2016, s’élève à 123.
En total en Belgique, pour l’année 2016, 535 829 ont été torturés.
Il est inacceptable que nous financions (avec nos contributions) ces horribles expériences sur les animaux.
DierAnimal dit Stop aux expérimentations animales maintenant !

---

Pétition: Demande d’une commission d’enquête au parlement fédéral Bruxelles.

À l’attention : de la Chambre et du Sénat Belge Déjà 21.552 signatures.

ENSEMBLE, TOUT DEVIENT POSSIBLE!

---

 

 3,434 total views,  1 views today