23/4/25 – Manifestation contre l’utilisation des animaux dans les laboratoires lors du 46e symposium du BCLAS (Belgian Council Laboratory Animal Science)

Le mercredi 23/4, les activistes de S.E.A. (Suppression des Expériences sur l’Animal) étaient présents lors du symposium de BCLAS qui réunissait des partisans et acteurs de l’expérimentation animale belges et étrangers à l’U NAMUR.
Nous étions là pour dénoncer les tortures infligées aux animaux dans les laboratoires, l’absence de contrôles réels ainsi que les lacunes de la loi (commissions d’éthique et comité wallon pour la protection des animaux dans les labos composés d’expérimentateurs sur animaux, contrôles annoncés).
En Belgique, des souris et des rats, rendus dépendants aux drogues, sont tenus d’effectuer des parcours qui permettraient de « constater que la dépendance aux drogues affecte les capacités d’apprentissage », des souris sont gavées à l’alcool, sont plongées dans des récipients remplis d’eau pour des tests de nage forcée « afin de les rendre dépressives », des caries sont provoquées chez des souris, d’autres sont rendues aveugles, des rats et des souris sont exposés aux fumées de tabac, des canaris subissent une ablation de parties du cerveau « pour étudier l’impact des lésions sur leur chant », des souris sont soumises à des chocs électriques, d’autres sont mises à mort « pour étudier leurs préférences sexuelles »
De façon plus générale, l’augmentation du nombre d’animaux sacrifiés dans les laboratoires belges en 2023 va à l’encontre du principe de réduction inscrit dans la directive 2010/63/UE qui prévoit expressément que « les États membres veillent à ce que le nombre d’animaux utilisés dans un projet soit réduit au minimum ». Les expérimentateurs seraient-ils au-dessus des lois ?

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