L’expérimentation animale, un modèle dépassé
L’animal n’est pas un bon modèle pour l’homme. Les souffrances endurées par les animaux dans les laboratoires sont non seulement inacceptables sur le plan éthique mais également inadéquates sur le plan scientifique. Les différentes espèces n’ont pas des réactions identiques face aux maladies, face aux produits naturels ou chimiques.
La morphine excite les chats, souris et rats, mais déprime lapins, chiens et hommes.
H. VAN DEN EYNDE, pharmacien.
Sur 9 substances chimiques retenues au terme des tests sur animaux, une seule obtiendra L’autorisation de mise sur le marché à L’issue des études cliniques sur L’homme.
Nature Review Drug Discovery, vol. 3, août 2004.
En 2006, deux volontaires anglais ont dû être plongés dans un coma artificiel et quatre autres sont jugés dans un état grave après avoir testé un nouveau médicament contre la leucémie! Ce produit avait été administré à des doses bien plus grandes sur les animaux et avait reçu l’aval des autorités. Des cobayes humains en enfer.
La Dernière Heure, 18 et 19 mars 2006.
Chez le chimpanzé, malgré une proximité génétique avec l’homme de l’ordre de 99 %, le pourcentage restant représente des millions de différences biologiques fondamentales.
Sciences, enjeux, santé, n° 65, juin 2012, p. 11.
On sait que les espèces, même lorsqu’elles paraissent très proches réagissent différemment à l’ingestion de différents produits, y compris aux aliments (rappelons que: l’amanite phalloïde si toxique pour l’homme est consommée sans problème par le lapin, tellement utilisé dans les laboratoires et que le persil est mortel pour le perroquet)
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