Le but de Télévie

Le but de Télévie est de récolter des fonds pour aider la recherche scientifique dans sa lutte
principalement contre le cancer et la leucémie chez l’enfant et chez l’adulte. Or, l’analyse de
l’ensemble des dons issus du Télévie de 2017, montre que l’expérimentation animale est
également financée.

Mais où sont les preuves que la recherche animale est performante ou pertinente pour nous
aider à guérir des cancers et d’autres maladies ? Au contraire, il est scientifiquement
démontré qu’aucune espèce n’est un modèle biologique pour une autre espèce.
Actuellement, nous sommes tous victimes d’un des plus grands scandales sanitaires de tous
les temps. Lisez attentivement et ensuite tirez vos propres conclusions.

Le cancer chez les enfants est en augmentation en Europe. Il est la principale cause de
mortalité pour les enfants jusqu’à l’âge de 14 ans. Bien que de plus en plus d’enfants
survivent au cancer aujourd’hui, ces individus ont quatre fois plus de probabilités de se voir
diagnostiquer un autre cancer au cours de leur vie. Le fait que les bébés qui naissent
aujourd’hui aient dans le corps jusqu’à 300 substances chimiques, dont des perturbateurs
endocriniens, appelle à un solide programme public d’information sur les moyens d’éviter ces
substances, en particulier pendant la grossesse et l’allaitement.

Parmi ces perturbateurs endocriniens, on trouve le bisphénol A et le glyphosate, qualifiés d’« extrêmement préoccupants » c’est-à-dire comme étant cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction, persistants et toxiques pour l’environnement, ou encore pouvant perturber le système endocrinien.

Il faut se poser la question : comment ces substances ont-elles pu obtenir une approbation de commercialisation ? La réponse : largement grâce aux tests sur animaux imposés par nos propres autorités de sécurité sanitaire. Pire encore, ces dernières permettent à l’industrie chimique de choisir l’espèce d’animal qui leur convient afin de prouver l’innocuité de leurs produits. Les autorités sanitaires n’exigent aucun dépistage (bio-surveillance des personnes) une fois le produit approuvé pour commercialisation. Et là c’est la boîte de Pandore qui s’ouvre…

Ainsi, si nous sommes quasiment tous contaminés aujourd’hui par le bisphénol A, c’est dû au fait que l’industrie chimique a choisi la lignée de rats la plus résistante aux effets néfastes de ce produit. Idem pour les 80 000 autres produits chimiques en usage courant.

Il y a souvent un délai d’environ 30 à 40 ans avant que les autorités de sécurité sanitaire soupçonnent un lien entre une substance chimique et certaines pathologies chez les humains. Prenons l’exemple du glyphosate, finalement soupçonné de provoquer des cancers chez les agriculteurs.

Afin de tenter un procès pour dommages, il faut normalement prouver un lien de cause à effet entre le produit chimique et la maladie. L’industrie chimique clame son innocence en insistant sur le fait qu’elle a rempli son devoir ayant dûment testé le produit selon les exigences réglementaires en vigueur (principalement les tests sur animaux).

Dans le cas où le tribunal demande un avis à nos autorités de sécurité sanitaire, ces dernières avouent que les tests sur animaux sont parfois contradictoires et qu’il existe trop peu de données humaines afin de pouvoir fournir un avis concluant.

Afin que les victimes humaines soient indemnisées, il faut souvent que le scandale soit dévoilé par les médias. Le gouvernement, en partie par pitié et en partie suite à la pression du public, finira par créer un fonds public pour régler l’affaire. Le bilan : le contribuable paie la dette alors que les industriels et les autorités de sécurité sanitaire continuent à propager une politique scandaleuse.

Que faire pour l’avenir et pour éviter les cancers et la leucémie chez l’enfant et chez l’adulte ?

  • Légiférer afin que tout fabricant de produits chimiques remplace les tests sur animaux
    par des tests pertinents pour protéger la santé humaine et l’environnement
  • Légiférer afin que tout fabricant de produits chimiques subventionne un dépistage
    précoce (bio-surveillance) des personnes vulnérables ou hautement exposées à leurs
    produits (exemple : bilan sanguin systématiquement une fois par an chez les salariés,
    les agriculteurs, etc.)
  • Elaborer un solide programme public d’information par l’Etat sur les moyens d’éviter
    ces substances, en particulier pendant la grossesse et l’allaitement.

© André Ménache, conseiller scientifique S.E.A. Suppression des Expériences sur l’Animal asbl.






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