Signez contre les tests de nage forcée jusqu’à épuisement – Lettre-pétition à la ministre Valérie Glatigny
Madame Valérie GLATIGNY, Ministre de la recherche scientifique,
Permettez-moi de vous faire part de mes préoccupations en ce qui concerne l’utilisation d’animaux
pour des tests cruels de nage forcée jusqu’à épuisement, pratiqués notamment à l’université de
Liège et dont l’inutilité a été reconnue par 15 entreprises pharmaceutiques et 2 universités dans le
monde.
Ce test cruel consiste à placer de petits animaux dans des récipients remplis d’eau desquels ils ne
peuvent s’échapper et où ils sont forcés de nager sans répit pour éviter de se noyer. Il est réalisé
sous le prétexte d’élucider la question de la dépression chez les humains. Ces expériences ne font
que terrifier des animaux et repousser le développement de traitements efficaces.
Dix-huit années de ces expériences chez Pfizer (3ème plus grande société pharmaceutique au
monde qui a d’ailleurs renoncé à ces tests depuis octobre 2019) n’ont abouti à aucun médicament
commercialisable pour traiter la dépression.
Quinze entreprises pharmaceutiques – dont AMGEN (mai 2021), GlaxoSmithKline (juin 2020),
Bristol Myers Squibb (janvier 2020), BAYER (novembre 2019), Pfizer (octobre 2019), AstraZeneca
(août 2019), Novo Nordisk A/S (août 2019), Boehringer Ingelheim (juillet 2019), Roche Pharma
(juin 2019), Johnson & Johnson (mars 2019), AbbVie Inc (décembre 2018), ainsi que deux
universités, l’Université d’Adelaïde (Australie) et l’Université King’s Collège (Londres) ont déjà
interdit le test de nage forcée après avoir entendu les scientifiques de l’association PETA États-Unis, qui ont démontré la cruauté et l’inutilité de tels tests.
Alors que les plus grandes entreprises pharmaceutiques mondiales et des centres de recherche
universitaires ont renoncé aux tests de nage forcée, comment se fait-il qu’ils soient encore réalisés
dans une université belge ? La publication dont il est fait mention met également en lumière
l’absurdité des « recherches » sur la dépendance à l’alcool puisque l’un des plus grands problèmes
auxquels les scientifiques sont confrontés dans ce genre d’études est le fait que la plupart des
animaux ne consomment pas volontairement suffisamment d’alcool pour atteindre des
concentrations significatives de cette substance dans le sang.
Voilà donc à quoi est utilisé l’argent public, c’est-à-dire mon propre argent. Cela, je ne l’accepte
pas. Concrètement, que comptez-vous faire, Madame la Ministre ? Veuillez agréer, mes
salutations distinguées.
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