Début de la campagne contre les tests cruels et inutiles pratiqués sur animaux dans les laboratoires belges en 2023 – Signez la pétition adressée aux parlementaires de la FWB


L’utilisation des animaux à des fins scientifiques est régie par la Directive 2010/63/UE dont le principe des 3Rs (réduction, raffinement, remplacement) est la pierre angulaire.
Or, l’analyse des résumés non techniques (RNT) publiés en 2023 par les expérimentateurs sur animaux montre la cruauté des tests pratiqués ainsi que le gaspillage de vies animales.
A titre d’exemples, trois expériences autorisées par les commissions d’éthique :
1. Titre de l’étude : Rôles de l’activité neuronale des noyaux de la base dans les comportements moteurs, opérants et dans des modèles de maladies neuropsychiatriques
Les auteurs de ce projet ont exposé 474 souris à des procédures dites « modérés » pour étudier des processus neuronaux, la justification de ces expériences étant d’évaluer les rôles de certaines populations neuronales dans différentes régions du cerveau pour étudier la cause de certaines maladies neurodégénératives et psychiatriques chez l’homme.
Si les auteurs s’autofélicitent du fait que ces études ont été acceptées et publiées dans des revues scientifiques, on peut s’interroger sur leur utilité : En effet, le cerveau de la souris ne pèse qu’un demi-gramme par rapport au cerveau humain d’un kilo et demi et n’est certainement pas une version réduite de ce dernier. La souris et l’homme sont séparés par 90 millions d’années d’évolution. Les effets de cette divergence évolutive sont évidents dans les différences entre la forme et la fonction du système nerveux, en commençant au niveau des gènes.
2. Titre de l’étude : Utilisation d’animaux en vue de la formation aux gestes techniques et au maintien de ceux-ci
Les auteurs de ce projet prévoient l’utilisation de 1000 rats, 1000 souris, 1000 lapins et 1000 cobayes dans le cadre de la formation aux gestes techniques, soit 4000 animaux au total. Tous les animaux seront euthanasiés à la fin du projet, même si les gestes techniques envisagées (gavage, prise de sang, injections) permettraient l’adoption de la plupart de ces animaux.
Ce projet révèle un dysfonctionnement du comité d’éthique ayant approuvé cette formation ainsi qu’un manque de compétences en matière de méthodes alternatives de la part des chercheurs qui ne respectent par les recommandations de la Directive 2010/63/UE sur le remplacement des animaux utilisés à des fins scientifiques. En l’occurrence, dans le cadre de l’enseignement et la formation aux gestes techniques, il existe des outils pédagogiques tout aussi performants, voir meilleurs, que l’utilisation des animaux.
3. Titre de l’étude : Etude exploratoire chez le cochon miniature pour la mise en place d’implants dentaires dans des greffons imprimés en 3D (Mybone)
Les auteurs de cette étude prévoient d’exposer six cochons à deux chirurgies (implantations des greffons puis implantations des implants dentaires sur les greffons). Les animaux seront euthanasiés à la fin du projet. La biocompatibilité du produit a déjà été validée chez l’homme. Quelle est, dès lors, l’utilité de ce test?
Les chercheurs choisissent, en général, le chien ou le cochon pour ce genre d’étude. Dans les deux cas, il existe d’importantes différences entre la biomécanique des mâchoires de ces animaux et celle de l’homme. C’est la raison pour laquelle d’autres chercheurs ont trouvé des méthodes alternatives pour remplacer les animaux.
En conclusion, il est évident, selon les statistiques officielles, que la Belgique ne respecte pas le principe des 3Rs dans le cadre de la Directive 2010/63/UE relative à l’utilisation des animaux à des fins scientifiques.
La situation actuelle est intolérable et injuste. Cette pétition demande aux députés P. Courard (PS), V. Durenne (MR), S. Hazée (ECOLO), M. Delamotte (Engagés) d’interroger la ministre F. Bertieaux, chargée de financer la recherche, ainsi que les ministres du Bien-être animal C. Tellier et B. Clerfay, à ce sujet.

Cruauté, inutilité et gaspillage des expérimentations animales en 2023

Madame la Députée, Monsieur le Député,

L’utilisation des animaux à des fins scientifiques est régie par la Directive 2010/63/UE dont le principe des 3Rs (réduction, raffinement, remplacement) est la pierre angulaire.
Or, l’analyse des résumés non techniques (RNT) publiés en 2023 par les expérimentateurs sur animaux montre la cruauté des tests pratiqués, leur inutilité voire leur absurdité ainsi que le gaspillage de vies animales.
A titre d’exemples, trois expériences autorisées par les commissions d’éthique, dont on sait qu’elles sont essentiellement composées d’expérimentateurs sur animaux :

  1. Titre de l’étude : Rôles de l’activité neuronale des noyaux de la base dans les comportements moteurs, opérants et dans des modèles de maladies neuropsychiatriques
    Les auteurs de ce projet ont exposé 474 souris à des procédures dites « modérés » pour étudier des processus neuronaux, la justification de ces expériences étant d’évaluer les rôles de certaines populations neuronales dans différentes régions du cerveau pour étudier la cause de certaines maladies neurodégénératives et psychiatriques chez l’homme.
    Si les auteurs s’autofélicitent du fait que ces études ont été acceptées et publiées dans des revues scientifiques, on peut s’interroger sur leur utilité :
    En effet, le cerveau de la souris ne pèse qu'un demi-gramme par rapport au cerveau humain d'un kilo et demi et n'est certainement pas une version réduite de ce dernier. La souris et l'homme sont séparés par 90 millions d'années d'évolution. Les effets de cette divergence évolutive sont évidents dans les différences entre la forme et la fonction du système nerveux, en commençant au niveau des gènes.
  2. Titre de l’étude : Utilisation d’animaux en vue de la formation aux gestes techniques et au maintien de ceux-ci
    Les auteurs de ce projet prévoient l’utilisation de 1000 rats, 1000 souris, 1000 lapins et 1000 cobayes dans le cadre de la formation aux gestes techniques, soit 4000 animaux au total. Tous les animaux seront euthanasiés à la fin du projet, même si les gestes techniques envisagées (gavage, prise de sang, injections) permettraient l’adoption de la plupart de ces animaux.
    Ce projet révèle un dysfonctionnement du comité d’éthique ayant approuvé cette formation ainsi qu’un manque de compétences en matière de méthodes alternatives de la part des chercheurs qui ne respectent par les recommandations de la Directive 2010/63/UE sur le remplacement des animaux utilisés à des fins scientifiques. En l’occurrence, dans le cadre de l’enseignement et la formation aux gestes techniques, il existe des outils pédagogiques tout aussi performants, voir meilleurs, que l’utilisation des animaux.
    Il est triste qu’il soit nécessaire de dévoiler de telles pratiques afin que les institutions changent leurs anciennes habitudes, comme le démontre l’exemple suivant : https://antidote-europe.eu/victoire-a-strasbourg/
  3. Titre de l’étude : Etude exploratoire chez le cochon miniature pour la mise en place d’implants dentaires dans des greffons imprimés en 3D (Mybone)
    Les auteurs de cette étude prévoient d’exposer six cochons à deux chirurgies (implantations des greffons puis implantations des implants dentaires sur les greffons). Les animaux seront euthanasiés à la fin du projet.
    La biocompatibilité du produit a déjà été validée chez l’homme. Quelle est, dès lors, l’utilité de ce test?
    Les chercheurs choisissent, en général, le chien ou le cochon pour ce genre d’étude. Dans les deux cas, il existe d’importantes différences entre la biomécanique des mâchoires de ces animaux et celle de l’homme. C’est la raison pour laquelle d’autres chercheurs ont trouvé des méthodes alternatives pour remplacer les animaux. Le comité d’éthique ainsi que les chercheurs responsables de ce projet pourraient être invités à consulter le lien suivant : https://www.dental-tribune.com/news/moving-away-from-animal-testing-in-dentistry/
    En conclusion, il est évident, selon les statistiques officielles, que la Belgique ne respecte pas le principe des 3Rs dans le cadre de la Directive 2010/63/UE relative à l’utilisation des animaux à des fins scientifiques.
    Si, en plus, ces expériences sur les animaux sont subventionnées par le contribuable, il est clair qu’il est temps de modifier la composition des comités d’éthique afin de permettre une meilleure représentation du contribuable au sein des dits comités. Des représentants de la société civile, telles des personnes proposées par les associations de protections animale, pourront jouer un rôle important pour contacter des experts externes dans les différentes disciplines afin de proposer des alternatives aux chercheurs et aux comités d’éthique.
    La situation actuelle est intolérable et injuste. En tant que citoyen(ne) et que contribuable, je fais appel à vous afin que vous interrogiez la ministre F. Bertieaux, chargée de financer la recherche, ainsi que les ministres du Bien-être animal C. Tellier et B. Clerfay, à ce sujet.
    Veuillez agréer, Madame la Députée, Monsieur le Député, mes salutations distinguées.

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