5 G Refusez de financer la souffrance animale

La possible utilisation de la 5G a récemment donné lieu à des commentaires de partisans et d’opposants quant à cette technologie. Le Dr Jacques Vanderstraeten, membre du Conseil supérieur de la santé, a notamment fait référence à une étude menée sur des rats et publiée par le National Toxicology Program américain pour justifier la nécessité de mener d’avantage de recherches en ce domaine. Environ 300 rats ont été exposés leur vie entière, 9 heures par jour, à des ondes GSM 2G/3G. Ces doses pouvaient atteindre 6W/kg (les limites d’exposition pour un téléphone portable étant fixées à 2W/kg). L’étude a mis en évidence l’apparition de certains cancers. 1 Selon Jacques Vanderstraeten, cette étude encouragerait d’avantage de recherches qu’il définit comme : « un projet d’expérimentation originale et novatrice pour tester les effets de la 5G ». La lecture d’une publication de Mr Vanderstraeten pose question : En ce qui concerne les radiofréquences (GSM, wifi, etc.), la dosimétrie d’une part est extrêmement aléatoire. (…) D’autre part, toute observation faite sur les rongeurs ne peut être extrapolée à l’Homme que moyennant l’application d’un facteur correctif à l’intensité d’exposition concernée. Or la valeur exacte de ce facteur reste incertaine. 2

L’examen de publications récentes de Mr Vanderstraeten met en évidence l’utilisation de rongeurs. Son « projet novateur » pour lequel il sollicite de façon pressante un financement de l’Etat consiste-t-il en l’utilisation d’une méthode qu’il définit lui-même comme non extrapolable à l’homme ? 3

Celui-ci se dit confronté « aux sempiternelles difficultés inhérentes à l’obtention de fonds pour la recherche » en Belgique, « à la lourdeur des démarches, aux deadlines implacables, à la compétition avec d’autres projets, au délai d’obtention de fonds, etc. ».

Et il poursuit : « Faudra-t-il dès lors demander ces fonds à l’étranger ? Pour un précédent projet, c’est, personnellement, aux Etats-Unis que j’en avais finalement obtenus. Et ici, nous envisageons, mais sans trop y croire, d’en demander aux Français… »

Jacques Vanderstraeten oublie-t-il que le contribuable belge est le grand financier de la recherche et qu’il souhaite que son argent soit utilisé a bon escient ?

Si vous le souhaitez, vous pouvez envoyer un courrier (postal ou électronique) au ministre de la politique scientifique pour demander que votre argent ne serve pas à financer les tests sur animaux. Voici un exemple de lettre que vous pouvez, bien sûr, adapter de façon personnelle : info@clarinval.fed.be ou à son adresse postale : Monsieur David CLARINVAL, bd du Jardin Botanique 50/146, 1000 BRUXELLES

Monsieur le Ministre,

Une grande majorité de la population est opposée à l’expérimentation animale et ne veut pas devenir la complice involontaire des souffrances infligées aux animaux.

Récemment, le Dr Jacques Vanderstraeten (ULB) est intervenu dans les médias pour demander un financement pour ses recherches sur la 5G et s’est dit confronté « aux sempiternelles difficultés inhérentes à l’obtention de fonds » en Belgique.

L’examen de publications récentes de Mr Vanderstraeten met en évidence l’utilisation de rongeurs. Son « projet novateur » pour lequel il sollicite de façon pressante un financement de l’Etat consiste en l’utilisation d’une méthode qu’il définit lui-même comme non extrapolable à l’homme.1

Des expériences, dont les chercheurs eux-mêmes admettent l’inutilité, devraient-elles être financées sans discernement pas nos responsables politiques ? En tant que contributeur (-trice) je ne peux l’accepter et ne peux qu’être satisfait(-e) de l’attitude de certains de nos politiques qui ont fait le choix d’encourager une recherche fiable, sans animaux.

Nom, prénom :

Adresse :

Signature :

 

2Rev. Med. Brux. 2019 ; 40 : 339-44.

Enfin, toute observation faite chez le rongeur (animal Rev Med Brux – 2019 341 de laboratoire par excellence) ne peut être extrapolée à l’Homme que moyennant l’application d’un facteur de proportionnalité. En effet, l’unité du DAS (W/kg) est aussi celle du métabolisme. L’intensité de celui-ci détermine donc le niveau de  » bruit  » qui doit être surmonté pour qu’un GSM, par exemple, puisse causer une augmentation de température dans les tissus. Or le métabolisme basal chez le rongeur est plus élevé que chez l’Homme. La conséquence en est qu’un échauffement de ≥ 1°C existera déjà chez l’Homme pour un DAS de 4W/kg1 alors que chez le rongeur il nécessitera un DAS plus élevé, entre 10 à 12 W/kg chez le rat et au-delà de 12 W/kg chez la souris2 . Mais la valeur exacte du facteur de proportionnalité à appliquer reste cependant encore inconnue.

3 Les tests sur animaux sont peu concluants et parfois contradictoires. Une étude phare aux Etats-Unis sur l’impact de la 2G et la 3G, publiée en 2018, montre qu’une surexposition augmente le taux de cancers chez les rats mâles, mais pas chez les rats femelles, ni chez les souris. André Ménache, Vétérinaire et conseiller scientifique de l’association Antidote Europe ET Dr Roland Cash, Médecin, consultant en économie de santé et santé publique, L’Humanité, 14 octobre 2019.

1Toute observation faite chez le rongeur (animal Rev Med Brux – 2019 341 de laboratoire par excellence) ne peut être extrapolée à l’Homme que moyennant l’application d’un facteur de proportionnalité. En effet, l’unité du DAS (W/kg) est aussi celle du métabolisme. L’intensité de celui-ci détermine donc le niveau de  » bruit  » qui doit être surmonté pour qu’un GSM, par exemple, puisse causer une augmentation de température dans les tissus. Or le métabolisme basal chez le rongeur est plus élevé que chez l’Homme. La conséquence en est qu’un échauffement de ≥ 1°C existera déjà chez l’Homme pour un DAS de 4W/kg1 alors que chez le rongeur il nécessitera un DAS plus élevé, entre 10 à 12 W/kg chez le rat et au-delà de 12 W/kg chez la souris2 . Mais la valeur exacte du facteur de proportionnalité à appliquer reste cependant encore inconnue.

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