Campagne contre les tests cruels et inutiles pratiqués sur animaux dans les laboratoires belges en 2024

Madame la Députée, Monsieur le Député,

L’utilisation des animaux à des fins scientifiques est régie par la Directive 2010/63/UE dont le principe des 3Rs (réduction, raffinement, remplacement) est la pierre angulaire.
Or, l’analyse des résumés non techniques (RNT) publiés par les expérimentateurs sur animaux montre non seulement la cruauté des tests pratiqués mais également leur absurdité ainsi que le gaspillage de vies animales.
En tant que contribuable, je m’inquiète de l’usage qui est fait de mon argent. En effet, je ne souhaite pas financer une recherche qui s’apparente à de la torture : tests de nage forcée censés rendre des animaux dépressifs, gavage à l’alcool pour « étudier les phénomènes d’addiction » , souris rendues dépendantes aux drogues, ablation de parties du cerveau du canari pour étudier l’impact de ces lésions sur leur chant, privation sensorielle, chocs électriques,...
Je ne comprends pas comment ces expériences sont autorisées par les commissions d’éthique censées garantir l’acceptation des « seuls tests nécessaires au vu des résultats attendus ».
Je vous prie donc instamment d'interroger la ministre de l'Enseignement supérieur afin que le financement de la recherche soit conditionné à sa réelle utilité et que cesse le financement des tests de nage forcée (auxquels 15 entreprises pharmaceutiques mondiales ont renoncé car inutiles), de gavage à l’alcool et aux drogues, de tests sur le tabac,...
Par la même occasion, je vous demande d'interpeller le ministre du Bien-être animal sur les contrôles effectifs mis en place pour protéger les animaux puisque l'on sait que les commissions d'éthique sont essentiellement composées d'expérimentateurs et que les contrôles sont quasiment inexistants (dixit une vétérinaire chargée de ceux-ci) et annoncés.
En conclusion, il est évident, selon les statistiques officielles, que la Belgique ne respecte pas le principe des 3Rs dans le cadre de la Directive 2010/63/UE relative à l’utilisation des animaux à des fins scientifiques.
Si, en plus, ces expériences sur les animaux sont subventionnées par le contribuable, il est clair qu’il est temps de modifier la composition des comités d’éthique afin de permettre une meilleure représentation du contribuable au sein des dits comités. Des représentants de la société civile, telles des personnes proposées par les associations de protection animale, pourraient jouer un rôle important pour contacter des experts externes dans les différentes disciplines afin de proposer des alternatives aux chercheurs et aux comités d’éthique.
La situation actuelle est intolérable et injuste. En tant que citoyen(ne) et que contribuable, je fais appel à vous afin que vous interrogiez les ministres du Bien-être animal et de l'Enseignement supérieur à ce sujet.
Veuillez agréer, Madame la Députée, Monsieur le Député, mes salutations distinguées.

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